Une attaque DDoS (déni de service distribué) d’une intensité sans précédent a récemment été neutralisée. Avec un débit record de 5,6 térabits par seconde, cette cyberattaque visait un fournisseur d’accès à Internet en Asie de l’Est. Grâce à des mesures d’atténuation avancées, les conséquences ont pu être évitées, mettant en lumière l’importance des technologies de défense automatisée dans la cybersécurité.

Qu’est-ce qu’une attaque DDoS ?

Une attaque DDoS consiste à submerger un site web ou un service en ligne en le saturant de trafic provenant de multiples sources. Cette surcharge bloque les serveurs, les rendant inaccessibles pour les utilisateurs légitimes. Ces attaques, souvent de courte durée mais très intenses, sont fréquemment utilisées par des groupes de pirates pour exprimer des revendications ou causer des perturbations massives.

Dans le cas de l’attaque record enregistrée en octobre 2024, le trafic a atteint un pic de 5,6 térabits par seconde, un volume suffisant pour saturer même les infrastructures les plus robustes. Bien que l’attaque n’ait duré qu’environ 80 secondes, elle s’inscrit dans une tendance inquiétante : des attaques toujours plus brèves, mais d’une intensité extrême.

Une recrudescence inquiétante des attaques d’envergure

Ces derniers mois, les attaques DDoS d’ampleur ont connu une hausse spectaculaire. Entre septembre et octobre 2024, leur fréquence et leur intensité ont explosé, avec une augmentation de 1 885 % des attaques dépassant 1 Tbps par rapport au trimestre précédent.

Les attaques de grande ampleur, bien que minoritaires (3 % du total), causent des dommages significatifs. Parallèlement, une majorité des attaques (63 %) restent relativement modestes, n’excédant pas 50 000 requêtes par seconde. Cette dualité témoigne de l’évolution des techniques utilisées par les pirates : allier puissance et furtivité.

Un botnet basé sur Mirai

L’attaque record a été orchestrée par un botnet reposant sur Mirai, un malware historique connu pour pirater les appareils IoT (Internet des objets) comme les caméras connectées, routeurs ou dispositifs intelligents. Ces appareils, souvent mal sécurisés, sont compromis pour générer un trafic massif utilisé dans des attaques DDoS.

Depuis que le code source de Mirai a été rendu public, de nombreuses variantes ont émergé, exploitant des failles spécifiques. Parmi elles, un dérivé récent a pris le contrôle de milliers de terminaux en exploitant une vingtaine de vulnérabilités identifiées sur divers équipements connectés.

Dans cette attaque, environ 13 000 appareils compromis ont été mobilisés. Toutefois, seules 5 500 adresses IP actives étaient impliquées à chaque seconde, ce qui montre l’efficacité des pirates dans la gestion de leur arsenal.

Protéger ses infrastructures face aux menaces DDoS

Pour contrer de telles offensives, les solutions de défense doivent être à la fois réactives et robustes. Chez Oopaya, l’hébergement web sécurisé et performant est une priorité. Que vous disposiez d’un serveur dédié ou mutualisé, une infrastructure capable de détecter et de neutraliser automatiquement les menaces est essentielle.

La rapidité de réponse de vos serveurs ne se limite pas à garantir une expérience utilisateur fluide ; elle constitue également une barrière contre les cyberattaques. Avec des systèmes de surveillance en temps réel, des mesures d’atténuation efficaces et des solutions d’hébergement optimisées, Oopaya vous aide à protéger vos services contre les interruptions causées par des attaques DDoS ou autres menaces.

Un avenir où la cybersécurité reste une priorité

Face à l’évolution rapide des techniques utilisées par les pirates, il est crucial de se doter de partenaires spécialisés capables d’anticiper et de contrer les menaces. En s’appuyant sur des infrastructures performantes et une expertise de pointe, Oopaya veille à sécuriser vos données et à garantir la disponibilité de vos services en toutes circonstances.